Le plan d’épargne retraite a pour objectif premier de permettre aux actifs d’anticiper leur fin de carrière et la baisse de leurs revenus à cette occasion. La diminution progressive, au gré des réformes des retraites, des taux de remplacement (part du salaire touché sous forme de pension de retraite) renforce la nécessité de préparer sa retraite avant qu’il ne soit trop tard.
À l’instar des contrats Perp et Madelin, le PER permet à l’épargnant de déduire ses versements de son revenu imposable. Il en résulte une économie d’impôt proportionnelle à la tranche marginale d’imposition de l’épargnant : plus celui-ci est imposé, plus la déduction fiscale est conséquente. Un avantage hors plafonnement des niches fiscales et non soumis au plafonnement à 10 000 euros par an et par foyer. En revanche, cette diminution du revenu imposable est plafonnée annuellement, selon des modalités similaires aux contrats Perp et Madelin.
Un des freins à la souscription de contrats Perp et Madelin concerne leurs modalités de sortie. Le Perp ne permet qu’une sortie à 20 % en capital (hors accession à la propriété) à la retraite, le reste étant versé sous forme de rente. Le Madelin ne permet quant à lui qu’une sortie en rentes. Le PER offre pour sa part plus de souplesse à l’épargnant en lui permettant de choisir entre :
Le PER prévoit également un cas de déblocage anticipé en capital afin de financer l’achat de son logement (résidence principale uniquement). Cette faculté peut être utilisée à chaque changement d’adresse. La somme débloquée est destinée à financer l’apport personnel de l’acheteur.
La loi prévoit en outre cinq cas de déblocages anticipés pour cause d’accident ou d’aléas de la vie :
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